L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a souligné la nécessité «d’une action immédiate» pour éviter une aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Ghaza, où l’occupant sioniste continue d’entraver l’entrée de l’aide. «A Ghaza, les fournitures de première nécessité s’épuisent», a déclaré Juliette Touma, directrice de la communication de l’UNRWA, dans un message publié, hier, sur les réseaux sociaux.
«Cela signifie que les bébés et les enfants se couchent le ventre vide», a-t-elle déploré. Et de souligner que «six semaines après le début du siège imposé par l’entité sioniste qui bloque l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures commerciales, les stocks alimentaires sont presque épuisés, les boulangeries fermées et la faim se propage.
«Une action immédiate est nécessaire pour éviter une aggravation de la crise humanitaire» à Ghaza, a-t-elle lancé. Les appels au rétablissement immédiat du cessez-le-feu et à l’accès humanitaire sans entrave à Ghaza ne cessent de se multiplier ces derniers jours. Mais l’occupant sioniste continue de faire la sourde oreille en bloquant l’entrée de l’aide à l’enclave assiégée.
Le Comité international de la Croix-Rouge dénonce un «enfer sur terre»
La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a qualifié la situation dans la bande de Ghaza «d’enfer sur terre» et averti que les fournitures de l’hôpital de campagne du Comité «seront épuisées d’ici à deux semaines».
«Nous nous trouvons désormais dans une situation que je qualifierais d’enfer sur terre», a déclaré Spoljaric depuis le siège du comité à Genève. «Dans de nombreuses régions (à Ghaza), les gens n’ont pas accès à l’eau, à l’électricité ou à la nourriture», a-t-elle déploré. Et de poursuivre : «Depuis six semaines, rien n’est arrivé, donc dans deux semaines, nous serons à court de fournitures dont nous avons besoin pour faire fonctionner l’hôpital» du CICR.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré récemment que les réserves d’antibiotiques et de poches de sang s’épuisaient rapidement. Richard Peeperkorn, le représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés, a déclaré à la presse, à Genève, par liaison vidéo depuis El-Qods occupée, que «22 des 36 hôpitaux de la bande de Ghaza fonctionnaient au minimum».
Les appels au rétablissement immédiat du cessez-le-feu et à l’accès humanitaire sans entrave à Ghaza ne cessent de se multiplier ces derniers jours. Mais l’occupant sioniste continue de faire la sourde oreille en bloquant l’entrée de l’aide à l’enclave ravagée par une agression génocidaire depuis le 7 octobre 2023.
Le bilan s’alourdit à 50.933 martyrs et 116.045 blessés
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 50.933 martyrs et 116.045 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué, hier, les autorités sanitaires palestiniennes. Selon la même source, les corps de 21 martyrs et 64 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 1.563 Palestiniens sont tombés en martyrs et 4.004 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres. Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
R. I./APS