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Tournesol : Plus de 40 quintaux/ha de rendements (ITDAS)

Au-delà des céréales traditionnelles, qui sont le blé et l’orge, ce sont les nouvelles cultures introduites ces trois dernières années dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement de l’agriculture saharienne qui viennent de confirmer une nouvelle fois leurs performances et leur adaptation aux conditions climatiques et aux sols de ces régions.

C’est ce qui ressort d’une démonstration que vient de faire la directrice de l’exploitation d’expérimentation et de production de semences de l’ITDAS (Institut technique de développement de l’agronomie saharienne), sise dans la wilaya de Ouargla, Mme Wafa Moussi, à l’occasion des journées techniques et de sensibilisation sur la culture du tournesol qui se tiennent cette semaine à travers les wilayas du Grand-Sud du pays.

«A travers les expériences menées au niveau de ses différentes stations, comme celles de Biskra, El Meghaier, Ouargla, Adrar ou Béchar, en partenariat avec des sociétés privées, l’ITDAS a introduit de nouvelles variétés de tournesol destinées à la fabrication de l’huile alimentaire, et en adoptant un nouveau calendrier des semis, a obtenu des résultats plus que satisfaisants, avec des rendements qui ont dépassé les 40 q/ha, et ce, en dépit des particularités qui caractérisent chacune des régions du sud du pays».

 

Maîtrise de l’itinéraire technique

 

Détaillant les résultats auxquels l’ITDAS est parvenu à travers ces expérimentations, la même responsable a précisé qu’en plus des spécificités de chaque région, les rendements diffèrent également en fonction de la date choisie pour les semis. «Les semis effectués au début août, en septembre, avril ou mai, bien qu’ils donnent des rendements différents restent globalement satisfaisants», a-t-elle expliqué, tout en affirmant que ces performances ont été réalisées malgré un autre facteur contraignant, qui est celui du taux de salinité des eaux qui est élevé dans certaines régions, comme Ouargla.

Ayant pour but «l’obtention de bons rendements, que ce soit au plan quantitatif ou qualitatif», Mme Moussi a précisé dans son intervention que l’ITDAS a suivi un itinéraire technique comprenant plusieurs points pour obtenir de tels résultats. A cet égard, elle recommande aux investisseurs qui ont lancé des projets dans les cultures stratégiques au niveau des wilayas du Sud de «bien connaître dans le détail les spécificités de la région d’implantation de leurs exploitations, sans perdre de vue que nous sommes dans des régions sahariennes où les terres sont par endroit pauvres en minéraux et sont exposées à des vents forts qui commencent au mois de mars et durent parfois jusqu’à fin mai ou juin, ainsi que des eaux souterraines non renouvelables». Autant de facteurs qui «nécessitent donc de suivre un itinéraire technique bien précis, depuis la préparation des sols pour les semis jusqu’à la récolte pour obtenir des résultats positifs», explique-t-elle.

Ainsi, les potentialités des régions du Grand-Sud pour le développement des cultures stratégiques ne sont plus à prouver, mais la réussite des projets lancés dans la région nécessite une grande maîtrise des techniques culturales et la prise en considération des différents facteurs qui interviennent en amont et en aval de la production.

M. N.

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