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Mise en place d’un pôle agricole et industriel d’envergure

Le sud de l’Algérie est en passe de devenir un véritable pourvoyeur de produits agricoles et industriels pour le nord voire l’Afrique une fois les mégaprojets lancés dans ces deux secteurs achevés.  L’essor de ces projets fera du Sahara le grenier du pays voire d’une partie du continent et une source d’approvisionnement incontournable, en produits sidérurgiques et autres, dans le Bassin méditerranéen.  

L’on cite le projet de partenariat entre la société qatarie Baladna et le ministère algérien de l’Agriculture pour établir un système agro-industriel intégré d’élevage de vaches et de production de lait en poudre et de ses dérivés à Adrar.

Les grands ateliers pour l’énorme projet, qui couvrira une superficie de 117.000 ha, commenceront en partenariat entre la Société qatarie Baladna (QPSC) et l’Etat algérien, représenté par le Fonds national d’investissement, en tant qu’institution qui gère les investissements de l’Etat et les partenariats avec les institutions étrangères.

Le projet prometteur d’Adrar, d’un montant de 3,5 milliards de dollars, ferait de la région un «pôle agricole de premier plan» au niveau national, car l’entreprise qatarie, avec son partenaire algérien, se réjouit de travailler à la mise en œuvre de l’un des plus grands projets intégrés de production de lait en poudre et de produits laitiers au monde.

L’accord signé entre les deux parties s’inscrit dans la stratégie algérienne visant à produire l’une des denrées alimentaires les plus importantes et les plus consommées afin de renforcer la sécurité alimentaire. Cela permettra de produire 50% des besoins de l’Algérie, à raison de 200.000 tonnes de lait en poudre par an, et de créer 5.000 emplois, ainsi que d’accroître la production de viande et le nombre de bovins en Algérie.

Outre le projet Baladna de production de lait en poudre à Adrar (117.000 ha) et du projet du groupe italien Best food (BF) de production de céréales et de légumineuses à Timimoun (36.000 ha et 420 millions d’euros), plusieurs autres projets structurants sont actuellement en phase de lancement.

Il s’agit notamment d’un projet du groupe Cevital dans les wilayas d’El-Menia, d’Ouargla et de Ghardaïa, sur une superficie totale de plus de 285.000 ha, pour la production de betterave sucrière et une unité de transformation d’une capacité de 505.000 tonnes/an, ainsi que la production d’autres cultures stratégiques.

L’on évoque également d’un projet de l’entreprise Tafadis, filiale de Madar Holding, dans les wilayas
d’Ouargla et de Touggourt, sur une superficie de plus de 20.000 ha, pour la production de betterave sucrière et une unité de transformation d’une capacité de 60.000 tonnes/jour, avec un objectif de production de 720.000 tonnes/an, en plus de la production d’autres cultures stratégiques dans le cadre du programme de rotation des cultures.

Le Sud bénéficiera, en outre, d’un autre projet d’investissement algéro-saoudien dans la commune de Hassi Gara, dans la wilaya d’El Menia, sur une superficie de 20.000 ha (12 milliards de dinars ou 90 millions de dollars) pour la production agricole et l’élevage du bétail. Il est, en outre, question d’investissements dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois dans la filière de l’aviculture et des cultures stratégiques, au niveau de la wilaya d’Adrar.

Dans le secteur de l’industrie, on évoque le mégaprojet minier de Gara Djebilet (Tindouf) fait l’objet d’une plus grande attention de la part des pouvoirs publics afin qu’il soit réalisé dans les délais impartis.

Une feuille de route multisectorielle pour accompagner les investissements

Cela dit, une feuille de route multisectorielle a été élaborée sur des mesures supplémentaires au profit des investisseurs dans le domaine du développement des cultures stratégiques dans les wilayas du Sud, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en énergie, l’ouverture de pistes et la fourniture des services de télécommunications.

L’on rappelle les objectifs fixés par le président de la République en matière d’autosuffisance en blé dur et de développement des cultures stratégiques et la nécessité d’accélérer le raccordement des exploitations agricoles au réseau d’électricité et de les désenclaver.

Afin d’aplanir les difficultés enregistrées, il a été décidé d’accorder «la priorité» aux wilayas du Sud en termes d’affectations financières destinées au raccordement des exploitations agricoles à l’énergie.

S’agissant des crédits bancaires, il a été convenu d’associer toutes les banques publiques au financement des investissements agricoles. Chaque banque prendra en charge une région précise.

Par ailleurs, toutes les compagnies d’assurance publiques seront aussi associées à l’opération d’assurance des exploitations agricoles.

Il a également été décidé de former des commissions locales multisectorielles pour définir les priorités de chaque wilaya, en vue de mobiliser les ressources financières nécessaires.

Ces démarches sont à même d’établir la confiance avec les investisseurs, affirmant que l’Etat assure les moyens nécessaires à la réussite du programme des cultures stratégiques.

K. B.

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