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Sans titre - 7_Plan de travail 1

Luca de Meo dément le remplacement de Tavares à Stellantis

 

Alors que les rumeurs sur le prochain dirigeant de Stellantis enflent après la démission de Carlos Tavares, Luca de Meo, le patron de Renault Group, a fait savoir qu’il n’a «aucune intention de quitter son poste actuel pour prendre les rênes du groupe automobile franco-italo-américain». Si plusieurs noms circulent pour succéder à Tavares, dont ceux d’Antonio Filosa, Maxime Picat, et Jean-Philippe Imparato, les spéculations ont aussi mis en avant celui qui préside actuellement Renault Group, ainsi que l’Association européenne des constructeurs d’automobiles (ACEA).

Cependant, Luca de Meo a rapidement mis fin à toute conjecture concernant un départ de Renault. «Je n’ai pas fini le travail», a affirmé le dirigeant avec fermeté, soulignant qu’il était «pleinement engagé dans la transformation en cours au sein de Renault». Son intervention a été faite auprès du magazine britannique Autocar, où il a exprimé sa satisfaction de travailler dans une équipe qu’il juge «formidable». Il a précisé que «la culture au sein de Renault est aujourd’hui bien différente de celle qu’il avait trouvée à son arrivée, avec une dynamique de collaboration et de confiance».

Loin des sirènes d’un départ vers Stellantis, De Meo s’attarde sur ses réussites passées, justifiant son choix de quitter Volkswagen pour rejoindre Renault en 2020. «J’aime qu’on me dise qu’un travail est impossible, que je n’y arriverai jamais. C’est exactement pour ça que j’ai fait ce que j’ai fait», explique le dirigeant. À son arrivée, nombreux étaient ceux qui le considéraient comme un risque, estimant que sa carrière risquait de se compromettre dans un groupe Renault en pleine difficulté. Pourtant, en quelques années, il a redressé la barre.

Sous sa direction, Renault a lancé une transformation stratégique ambitieuse, amorcée avec la scission des activités thermiques (Horse) et électriques (Ampere). Ce modèle a permis de clarifier les priorités du groupe et de mieux structurer ses ambitions face à la transition énergétique. La Renaulution, comme De Meo la surnomme, a aussi vu le groupe accélérer le développement de nouveaux modèles, notamment avec le lancement des Renault 5 E-Tech, Renault 4 E-Tech et la future Twingo E-Tech, sans oublier l’arrivée en force de nouveaux SUV comme l’Arkana, l’Austral ou le Symbioz. Ces véhicules incarnent un tournant dans la stratégie de Renault, qui s’impose désormais comme un acteur majeur du secteur automobile en matière de véhicules électriques et hybrides.

Alors que le groupe Stellantis cherche activement un successeur pour Carlos Tavares, qui a guidé l’entreprise vers une expansion mondiale grâce à des fusions réussies et des résultats financiers impressionnants, le choix de M De Meo semble évident pour certains analystes. Néanmoins, le patron de Renault a clairement indiqué qu’il était loin de vouloir céder à la pression des rumeurs.

«Renault est actuellement un endroit très agréable où travailler. Il y a une équipe formidable, les gens gagnent en confiance sans arrogance et prennent soin les uns des autres», poursuit Luca de Meo, qui semble épanoui dans son rôle et motivé par le travail qui reste à accomplir. En effet, après une restructuration réussie, le dirigeant met l’accent sur la consolidation des gains réalisés et sur le développement futur, notamment dans le domaine de la mobilité durable, qui reste au cœur de la stratégie de Renault.

F. B.

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