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l’OIM lance un appel de 18,5 millions de dollars pour aider à lutter contre l’épidémie de Mpox en Afrique

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies a lancé, hier, un appel de 18,5 millions de dollars pour fournir des services de santé aux personnes touchées par l’épidémie de mpox en Afrique de l’Est et australe.

« La propagation du virus mpox en Afrique de l’Est, de la Corne de l’Afrique et en Afrique australe est une grave préoccupation, en particulier pour les migrants vulnérables, les populations très mobiles et les communautés déplacées, souvent négligées dans de telles crises », a affirmé la directrice générale de l’OIM, Amy Pope dans un communiqué. Soulignant l’urgence de cette opération, la directrice a fait remarque qu’il y lieu « d’agir rapidement pour protéger les personnes les plus à risque et atténuer l’impact de cette épidémie sur la région ».  La somme demandée est, ajoute cette même source, est plus que necessaire car elle est destinée « au renforcement des capacités de réponse aux besoins des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil, en soutenant les mesures de lutte et de prévention des infections, en particulier aux frontières ». L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies indique que ce « financement permettra également de renforcer les capacités du personnel de santé au niveau national et des agents de première ligne, et d’identifier les zones à haut risque afin d’assurer un suivi efficace de la maladie et de réduire sa propagation à travers les frontières ». Pour rappel, le 14 aout dernier l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le mpox (variole du singe) était une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en deux ans, alors qu’une nouvelle variante de la maladie se propageait rapidement en Afrique.  La République démocratique du Congo (RDC), portée par le clade 1b, est l’épicentre de cette épidémie qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda.

Lundi dernier, l’OMS a émis de nouvelles consignes pour les pays en proie à une épidémie de Mpox. Il est notamment demandé de renforcer la coordination entre pays. L’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a ainsi recommandé aux pays touchés par le variant de lancer des plans de vaccination dans les zones où des cas sont apparus.

La vaccination contre le mpox d’ici quelques jours

« Nous n’avons pas encore commencé les vaccinations. Nous commencerons dans quelques jours, si nous sommes sûrs que tout est en place. A la fin de la semaine prochaine, les vaccins commenceront à arriver en RDC et dans d’autres pays », a déclaré, il y a deux jours, le directeur général des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Jean Kaseya.  Lors d’un point de presse qu’il animé pour faire un point de situation sur la propagation de l’épidémie, le directeur général du CDC Afrique qu’il uya lieu avant de lancer la campagne de vaccination « s’assurer que la gestion de la chaîne d’approvisionnement et la logistique sont prêtes pour garantir que ce vaccin sera stocké en toute sécurité et pourra être administré en toute sécurité aux personnes qui en ont besoin ». S’agissant de l’efficacité des différents vaccins, il a affirmé que « des études se poursuivraient en Afrique pendant que les vaccins sont administrés, afin que les pays comprennent mieux quels vaccins sont appropriés dans leur contexte ».  Une présentation du CDC Afrique a fait ressortir que les pays africains ont signalé plus de 1 400 cas supplémentaires de mpox au cours de la semaine dernière, portant le nombre total de cas dans les 12 pays africains où le mpox a été détecté à près de 19 000 depuis le début de 2024. Toutes souches confondues, la RDC est de loin le pays le plus touché, avec au moins 16.000 cas dont 548 mortels.

Rabah Nadri

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