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L’Etat veut encadrer les services et transactions électroniques

 

Le gouvernement a procédé hier à l’examen du projet préliminaire de loi sur les services et transactions électroniques et s’est penché sur les préparatifs liés au lancement de la cinquième génération (5G) des réseaux de téléphonie mobile, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.

«Ce texte vise à améliorer le cadre juridique de la certification électronique, garantissant ainsi un environnement numérique sécurisé et renforçant la souveraineté numérique nationale», a indiqué ce communiqué, précisant que cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de transformation numérique, qui ambitionne de généraliser l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans tous les secteurs de l’économie.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a insisté, à plusieurs reprises, sur «l’urgence d’accélérer le processus de numérisation». En février dernier, lors d’un Conseil des ministres, il a appelé «à la mise en place de mesures concrètes pour moderniser les infrastructures et faciliter l’accès aux services numériques».

Pour lui, cette transformation est «indissociable des réformes structurelles» que connaît le pays, nécessitant des statistiques précises et actualisées pour prendre des décisions transparentes et adaptées. La numérisation est ainsi perçue comme un levier essentiel pour améliorer la gouvernance et renforcer la confiance des citoyens.

Parmi les priorités identifiées par le président de la République figure l’extension de l’utilisation des fibres optiques afin d’améliorer la qualité des services internet et de résoudre les problèmes techniques liés aux flux de données. Cette amélioration est cruciale pour offrir aux citoyens un accès fiable et performant aux services numériques. Le gouvernement travaille également à la généralisation des terminaux de paiement électronique (TPE), un élément clé pour moderniser les transactions financières et faciliter l’inclusion économique.

Par ailleurs, le président Tebboune a récemment souligné la nécessité d’améliorer les services de la Poste algérienne et de résoudre les problèmes techniques liés à l’internet afin de permettre la généralisation des services financiers et de paiement électronique. Cette orientation s’inscrit dans une vision globale visant à renforcer la souveraineté numérique du pays et à offrir des services publics modernes et accessibles à tous.

Aussi, le gouvernement a également écouté une présentation sur «les préparatifs du projet de lancement de la cinquième génération (5G) des réseaux de téléphonie mobile», selon la même source. «Considérée comme un levier majeur pour le développement économique et industriel, la 5G doit permettre d’améliorer l’accès aux services publics numériques et de concrétiser la transformation numérique».

Il convient de rappeler que les opérateurs Mobilis, Djezzy et Ooredoo ont déjà entamé des tests et des partenariats technologiques pour déployer cette technologie avec l’appui d’experts internationaux.

Les chiffres de l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) montrent que l’Algérie compte plus de 52 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et environ 55 millions d’abonnés à internet, dont 49,2 millions utilisent l’internet mobile. Cependant, malgré ces chiffres encourageants, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne la couverture des zones faiblement peuplées.

Dans ce sens, le gouvernement a identifié 1.400 zones à faible densité de population qu’il s’efforce de couvrir en téléphonie et en internet mobile 4G afin de réduire la fracture numérique et d’assurer un accès équitable aux services technologiques.

Yanis Aït-Lamara

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