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L’épidémie du virus de la variole du singe en Afrique inquiète l’OMS

L’épidémie de mpox (variole du singe) a fait 548 morts en République démocratique du Congo depuis le début de l’année et touche désormais toutes les provinces. Le ministre congolais de la Santé, Samuel-Roger Kamba, qui a donné l’information, il y a deux jours, cite le dernier rapport épidémiologique de son département qui recense «15.664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année». La RDC n’est hélas pas le seul pays africain concerné par la propagation de ce virus.

L’agence de santé de l’Union africaine (Africa CDC) a indiqué, hier, qu’elle avait répertorié, depuis le début de l’année en cours en Afrique, 18.737 cas suspectés ou confirmés dont 1.200 en seulement une semaine. «Plusieurs variants du virus ont été répertoriés. Il s’agit de 3.101 cas confirmés, 15.636 suspects et 541 décès signalés dans 12 pays du continent», précise Africa CDC.

La République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie, compte la quasi-totalité des cas recensés avec 16.800 suspectés ou confirmés. Le Burundi, frontalier de la RDC, a répertorié 173 cas (39 confirmés, 134 suspects), en hausse de 75% en une semaine. L’Afrique fait face à la propagation d’une nouvelle souche du virus, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée Clade Ib, plus mortelle et plus transmissible que les précédentes.

Des premiers cas de mpox ont également été répertoriés hors d’Afrique cette semaine, en Suède et au Pakistana.   

 

La maladie, pour laquelle il n’existe pas de méthode de traitement spécifique, est traitée avec des médicaments antiviraux, inquiète l’OMS, qui a convoqué une réunion d’urgence du comité des experts pour décider d’évaluer l’impact de l’épidémie et contrer cette maladie pour laquelle il n’existe pas de méthode de traitement spécifique et qui n’est traitée qu’avec des médicaments antiviraux.

La réunion de mercredi dernier, tenue à Genève, a abouti à la déclaration
d’«une urgence de santé publique», le plus haut niveau d’alerte, face à l’épidémie de mpox en cours dans plusieurs pays du continent.

Ce même jour, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui avait convoqué une réunion d’urgence, déclare, «sur l’avis d’experts indépendants du Comité d’urgence du règlement sanitaire international, que la recrudescence du mpox constitue une urgence de santé publique de portée internationale». Suite à quoi, elle décide d’accroître son soutien aux pays concernés. Il s’agira pour l’organisation de prendre les mesures nécessaires «visant à enrayer le virus du mpox et à sauver des vies, alors que l’épidémie qui touche la République démocratique du Congo et s’est propagée dans les pays voisins continue de s’étendre», indique l’ONU dans un communiqué. Cette même source précise que «l’émergence d’une nouvelle souche du virus mpox en République démocratique du Congo et sa propagation rapide, y compris dans les pays voisins, sont l’une des principales raisons de cette décision», précise la même source. Pour rappel, le mpox a été diagnostiqué pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. Elle se caractérise notamment par des pustules et de la fièvre.

Rafika S./Agences

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