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Le CDER obtient l’accréditation relative aux chauffe-eau solaires

 

Le laboratoire du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) est désormais en mesure de réaliser des tests, conformes aux normes internationales, garantissant la qualité et la performance des chauffe-eau solaires.

Le Centre vient d’être accrédité par l’organisme algérien d’accréditation Algerac. Cette accréditation permet au laboratoire du CDER d’évaluer les qualités techniques et les performances thermiques des chauffe-eau solaires. La cérémonie de remise de cette accréditation, conforme à la norme internationale ISO/CEI 17025/2017, s’est déroulée, hier, au siège du CDER, faisant du laboratoire le premier de la région à atteindre ce niveau de certification. De manière plus concrète, cette certification donne la possibilité au laboratoire d’évaluer les performances thermiques des capteurs et des systèmes solaires, de caractériser leur fiabilité et leur durabilité dans des conditions réelles les plus défavorables et de vérifier si les produits testés répondent aux normes et aux standards internationaux en vigueur, explique-t-on. Cet agrément prouve si besoin est l’engagement du CDER à respecter les normes les plus élevées en matière d’efficacité énergétique et de technologies solaires respectueuses de l’environnement. Intervenant à cette occasion, le directeur du CDER, Noureddine Abdelbaki, a qualifié l’événement d’«important», concrétisant la stratégie du Centre visant le développement des énergies renouvelables en Algérie. Pour sa part, la directrice générale d’Algerac, Wafa Boulesnane, s’est félicitée de cette accréditation, reflétant «l’engagement du secteur vers l’excellence et le respect des hauts niveaux des standards internationaux en la matière», en affirmant que cette qualification «conforte le consommateur et le secteur des énergies renouvelables».  Présent à l’évènement, le directeur du développement technologique de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Djilali Tassalit, a estimé que cette accréditation «encourage d’autres laboratoires à œuvrer pour obtenir des certificats d’accréditation couronnant leurs travaux et recherches». Elle permet aussi, ajoute-il, d’établir des collaborations avec diverses entités et la création de micro-entreprises dans ce secteur, générant, ainsi, de la richesse qui appuie l’économie nationale.

La voie tracée pour les autres labos

La cérémonie a également été l’occasion pour présenter la stratégie marketing du CDER et de ses collaborations avec les différents organismes et entreprises nationaux dans le domaine des énergies renouvelables. Il est à noter que la capacité de production annuelle de l’industrie photovoltaïque nationale a augmenté en 2023 pour atteindre 469 MW, contre 346 MW en 2022, soit une croissance de 35%, selon le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE). L’Algérie dispose, en effet, de six usines de montage et d’encapsulation des modules photovoltaïques (PV) à fin 2023, avec une capacité de production totale de 469 mégaWatts (MW), en hausse de 123 MW par rapport à 2022, selon les données fournies par le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, citées dans le 4e bilan des réalisations dans le domaine des énergies renouvelables du CEREFE. L’ensemble de ces usines a produit près de 12,47 mW à travers l’emploi direct de 283 personnes, ajoute la même source. Le secteur industriel compte également deux usines de production des batteries solaires, avec une capacité totale annuelle avoisinant les 19.000 unités, deux unités de fabrication de chauffe-eau solaires, deux fabricants de câbles solaires avec une capacité annuelle de 1.250 km, ainsi que quatre unités de production de structures et supports pour les systèmes PV. En 2023, trois nouvelles unités de production et fabrication de systèmes d’éclairage public solaire ont été inaugurées, avec une capacité de production annuelle de 510.000 unités, selon la même source. Au total, les 19 entreprises comptent environ 2.188 employés directs. Pour soutenir le développement de cette industrie, un appui considérable a été apporté à la formation dans le domaine des énergies renouvelables (EnR). En matière d’infrastructures de recherche et développement dans le domaine des EnR, le MESRS dispose de 46 laboratoires de recherche, deux centres de recherche (CDER et CRTSE) avec cinq unités de recherche et quatre plateformes technologiques et une Ecole nationale supérieure spécialisée en énergies renouvelables.

B. K.

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