Skip to content
Menu

L’année 2025 marquera un grand tournant pour la stratégie Nouveau Koweït 2035 (ministre)

 

A la faveur de la mise en œuvre de nouveaux plans de développement dans le cadre de la stratégie Nouveau Koweït 2035, la ministre koweitienne des Finances, des Affaires économiques et de l’Investissement, Noura Al-Fassam, vient d’indiquer que 2025 sera une année charnière et «marquera un tournant dans l’histoire du pays».

La ministre a fait cette déclaration devant plusieurs de ses homologues de différents pays au monde jeudi dernier lors d’une table ronde, organisée sous le thème de «la croissance à moyen terme dans les pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord», dans le cadre de la réunion annuelle du Forum économique de Davos, a rapporté cette semaine l’agence d’information koweitienne Kuna.

Dans son intervention à cette occasion, la ministre koweitienne a mis également en avant l’importance pour son pays d’aller vers la diversification de ses sources de revenu, en révélant le lancement de la mise en œuvre d’importantes réformes économiques et fiscales ayant pour objectif le renforcement de la résilience de l’économie du pays du Golfe.

Noura Al-Fassam a ajouté aussi que «la région Mena, y compris le Koweït, regorge de talents et d’énergies, qui seront le moteur de la transition vers une nouvelle ère numérique», tout en assurant que le gouvernement dont elle fait partie travaille sur des «projets durables, notamment dans le domaine des énergies renouvelables».

Dans le même sillage, la ministre a également souligné l’importance de «développer des infrastructures numériques, en partenariat avec le secteur privé, en plus de mettre en place des législations favorables aux investissements étrangers».

A noter que la stratégie vision Nouveau Koweït 2035 a été mise en œuvre pour la première fois en 2016, avec comme objectif de faire du pays un centre économique, commercial et financier à rayonnement international.

Une stratégie en 4 plans quinquennaux

Pour cela, le plan s’appuie sur sept piliers principaux, parmi lesquels, une économie diversifiée et le développement d’infrastructures de qualité, alors que la vision Nouveau Koweït 2035 est structurée autour de quatre plans quinquennaux, le premier s’étalant de 2016 à 2020, qui a eu à mobiliser 100 milliards de dollars, destinés à financer des projets d’infrastructures énergétiques, les transports (aéroport, train, tramway, métro), les télécommunications ainsi que le tourisme, avec comme objectif la diversification de l’économie du pays, qui demeure encore fortement dépendante des revenus issus des exportations en hydrocarbures. Cette étape a été suivie de trois autres plans quinquennaux, couvrant les périodes 2021-2025, puis 2026-2030 et le dernier plan s’étalera de 2031 jusqu’à 2035.

Outre les indicateurs macroéconomiques et les perspectives de développement de son pays, la ministre koweitienne des Finances, des Affaires économiques et de l’Investissement a également abordé la question des défis auxquels est confrontée l’économie mondiale dans la conjoncture actuelle, marquée par des tensions géopolitiques et géostratégiques majeures, notamment en Europe, avec la guerre en Ukraine, et au Proche-Orient, avec l’agression militaire que mène l’entité sioniste contre les populations palestiniennes dans la bande de Ghaza et contre le Liban, ainsi que les changements politiques en cours en Syrie.

A la lumière de ces bouleversements, la ministre koweitienne s’est penchée sur les enjeux majeurs qui marquent cette année 2025, notamment «les risques géopolitiques, les changements climatiques, ainsi que les impacts de l’intelligence artificielle».

Pour faire face aux retombées de ces défis, Noura Al-Fassam a appelé l’ensemble des représentants de gouvernements de pays ayant pris part au Forum économique mondial de Davos à «une collaboration étroite public-privé pour exploiter les technologies en faveur de la croissance de l’économie mondiale».

Au même titre que la représentante du gouvernement du pays du Golfe, les différents intervenants, représentants divers pays au Forum de Davos, se sont également penchés sur les défis majeurs auxquels est confrontée l’économie mondiale, parmi lesquels le chômage élevé, qui demeure un obstacle au développement économique dans plusieurs pays, notamment dans la région Mena, recommandant la nécessité de développer des compétences adaptées au marché du travail et d’investir dans les technologies nouvelles.

Ahmed A.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ads-banner-250-1

Archive