En présence du Secrétaire général de l’Union parlementaire arabe, du président du Parlement arabe ainsi que de plusieurs présidents de conseils législatifs arabes, Boughali a insisté sur «la nécessité d’une protection internationale pour les Palestiniens et d’un soutien ferme à leur lutte pour un Etat indépendant, avec El Qods pour capitale». Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) et président de l’Union parlementaire arabe, Brahim Boughali, a dénoncé avec fermeté les crimes perpétrés par «l’entité sioniste» contre le peuple palestinien, condamnant «les attaques systématiques visant les civils», y compris dans les camps de réfugiés, «les destructions massives à Ghaza», «le blocus humanitaire» et «l’utilisation de la famine comme arme de guerre». Ces actions, a-t-il souligné, révèlent une «nature fasciste» visant à vider Ghaza de sa population.
Parallèlement, il a dénoncé l’escalade des violences en Cisjordanie et à Jérusalem, soutenue par les colons sionistes. Lors des travaux de la 38e session de la Conférence de l’Union parlementaire arabe, intervenus en marge du congrès de l’UIPA qui se tient à Alger et placée sous le thème «Le rôle de l’Union parlementaire à la lumière des mutations régionales et internationales», Boughali a, dans son discours, prononcé par Anouar Marzouki, vice-président du Conseil des représentants du peuple tunisien, appelé à «une mobilisation internationale pour mettre fin aux crimes de guerre et au génocide», en exhortant «les parlements amis, les unions parlementaires et les défenseurs des droits de l’homme à intensifier leurs efforts».
En présence du secrétaire général de l’Union, du président du Parlement arabe ainsi que de plusieurs présidents de conseils législatifs arabes, Boughali a insisté sur «la nécessité d’une protection internationale pour les Palestiniens et d’un soutien ferme à leur lutte pour un État indépendant, avec El Qods pour capitale». Par ailleurs, la Tunisie, par la voix de son représentant, a réaffirmé son «soutien inconditionnel à la cause palestinienne», ainsi que son rejet de «toute ingérence dans les affaires des pays arabes, considérée comme une menace pour leur souveraineté».
Les participants au congrès ont unanimement salué «le rôle central de l’Algérie dans la défense de la Palestine». Mohamed Khouraichi Niass, Secrétaire général de l’Union parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique, a appelé les parlements arabes «à unifier leurs positions pour contrer les tentatives d’effacement du peuple palestinien».
Le rôle central de l’Algérie salué
De son côté, Chikhani Ould Biba, membre de la Ligue des parlementaires pour El Qods, a loué «les positions fermes de l’Algérie, tant au niveau gouvernemental que populaire, en faveur de la Palestine». Aussi, la Commission Palestine de l’Union a lancé un appel urgent pour une action arabe concertée afin de stopper l’agression sioniste contre Ghaza. Rachid Zine, président de la commission, a dénoncé le «silence assourdissant» de la communauté internationale face au génocide et aux crimes contre l’humanité commis à Ghaza. Les participants ont adopté 17 recommandations, incluant «la condamnation des crimes de guerre devant les tribunaux internationaux et la levée du blocus humanitaire». En outre, Moussa Hadid, vice-président du Conseil national palestinien, a salué «le soutien constant de l’Algérie», tout en appelant «à des mécanismes concrets pour aider à la reconstruction de Ghaza». Les travaux se sont poursuivis, hier, avec des réunions des commissions sociales et politiques, avant la clôture marquée par la remise du Prix de l’excellence parlementaire arabe et l’adoption d’un communiqué final réaffirmant l’unité arabe face aux défis régionaux. Cette session a confirmé la centralité de la cause palestinienne dans l’agenda arabe, tout en soulignant «l’importance d’une coopération renforcée entre les parlements pour faire face aux mutations géopolitiques et sécuritaires». L’Algérie, à travers cette initiative, a réaffirmé son leadership dans la défense des droits des peuples arabes et la promotion d’un ordre international plus juste.
Yanis Aït-Lamara
