La Ligue arabe a appelé, samedi, la communauté internationale à mettre la pression sur l’entité sioniste pour un arrêt immédiat de sa guerre génocidaire et à la fin du blocus qu’elle a imposé depuis le 18 février 2025, a indiqué la déclaration finale qui a sanctionné la 34e session du Sommet arabe à Baghdad.
Tout en réaffirmant le caractère central de la cause palestinienne, considérée comme «la cause essentielle de la nation et pivot de la stabilité dans la région», les chefs d’Etat et de gouvernement arabes ont exhorté la communauté internationale «notamment les pays influents, à assumer leurs responsabilités morales et juridiques, à faire pression pour l’arrêt de l’effusion de sang et à garantir l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire urgente vers toutes les zones sinistrées de la bande de Ghaza».
Ils ont aussi renouvelé leur soutien absolu «aux droits inaliénables du peuple palestinien, notamment son droit à la liberté, à l’autodétermination, à l’établissement de son Etat indépendant pleinement souverain, ainsi qu’au droit au retour et à l’indemnisation des réfugiés et expatriés palestiniens», lit-on dans la même déclaration. Comme ils ont condamné toutes les pratiques et mesures illégales menées par l’entité sioniste, qui visent «le peuple palestinien et l’empêchent d’accéder à ses droits fondamentaux à la liberté, à la vie et à la dignité humaine, tels que garantis par les lois divines et le droit international».
Dans la déclaration de Baghdad, les dirigeants arabes ont réitéré leur attachement indéfectible aux positions arabes constantes, rejetant «catégoriquement» toute forme de déplacement ou d’exode forcé du peuple palestinien de sa terre, «sous quelque nom, prétexte ou circonstance que ce soit», qualifiant cela de «violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire et de crime contre l’humanité relevant du nettoyage ethnique».
La déclaration de Baghdad a fermement condamné les politiques de famine et la stratégie de la terre brûlée adoptées par l’occupation pour faire pression sur le peuple palestinien et le contraindre à quitter sa terre.
A ce propos, les dirigeants arabes ont réaffirmé leur attachement à leur position constante en faveur d’un règlement pacifique, juste et global de la question palestinienne, exprimant leur soutien à l’appel lancé par le Président palestinien Mahmoud Abbas pour la tenue d’une conférence internationale pour la paix et pour la prise de mesures irréversibles en vue de la mise en œuvre de la solution à deux Etats, conformément à l’initiative de paix arabe et aux résolutions de la légalité internationale.
Ils ont souligné que la solution recherchée devait garantir l’établissement d’un Etat palestinien indépendant, souverain, dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods pour capitale, ainsi que son admission en tant que membre de plein droit à l’Organisation des Nations unies, tout en assurant le recouvrement de tous les droits légitimes du peuple palestinien, notamment celui au retour et à l’autodétermination.
Sophia R./Agences