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La FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation aux commotions cérébrales

 

La campagne « Suspecter et protéger » braquera les projecteurs sur les risques liés aux commotions cérébrales dans le football et proposera des ressources éducatives pour tout un chacun, indique un communiqué publié hier par l’Organisation mondiale de la santé. Cette même source précise que cette collaboration est le « fruit d’un partenariat entre l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la FIFA, avec le soutien de
ses associations membres ».

Cette campagne vise à sensibiliser l’opinion sur les commotions cérébrales, un traumatisme crânien auquel tous les joueurs sont exposés. Elle a reçu l’appui des joueurs, joueuses, entraîneurs et médecins d’équipe dans le monde entier.

Issue de longs échanges entre la sous-division Médical de la FIFA et les experts en santé cérébrale de l’OMS, la campagne « Suspecter et protéger » a pour objectif d’améliorer la reconnaissance des symptômes chez les joueurs, les joueuses, les entraîneurs et le personnel médical, ainsi qu’auprès du grand public. La campagne souligne que ces symptômes peuvent apparaître jusqu’à 72 heures après le choc et propose des conseils sur la façon de revenir au jeu en toute sécurité après une commotion cérébrale potentielle ou avérée. Ces ressources sont spécialement conçues pour renforcer les capacités des équipes nationales, des clubs et des championnats professionnels, ainsi que des acteurs du football amateur et de base.

La promotion de la campagne « Suspecter et protéger » sera déployée à l’échelle mondiale sur tous les canaux de communication de la FIFA. Des ressources pédagogiques seront également mises à la disposition des 211 associations membres de la FIFA afin qu’elles les partagent à tous les niveaux (national, régional et local).

« Une commotion est un traumatisme crânien et doit toujours être prise au sérieux. Le football est un sport que chacun devrait pouvoir pratiquer en toute sécurité, en toutes circonstances », a déclaré le Président de la FIFA, Gianni Infantino. « En apprenant à déceler les signes de commotion et à traiter ce type de lésion correctement, et en connaissant les risques associés, on peut placer la santé des joueurs et des joueuses au centre de l’équation.  « Les commotions cérébrales sont un problème de santé publique préoccupant à tous les niveaux du football et dans de nombreux autres sports. Il faut donc sensibiliser et agir davantage sur cette question », met en garde le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « C’est pourquoi l’OMS est fière de s’associer à la FIFA dans le cadre de la campagne Suspecter et protéger, afin de promouvoir ensemble la santé cérébrale auprès des footballeurs et footballeuses du monde entier, jeunes comme moins jeunes. »

La campagne s’articule autour de trois axes principaux destinés aux équipes nationales, aux clubs et ligues professionnels, ainsi qu’aux acteurs du football amateur et de base.

Être vigilant : Que vous soyez joueur, joueuse, entraîneur(e), médecin d’équipe, parent ou tuteur(-trice), vous devez comprendre que la commotion cérébrale est un traumatisme crânien qui doit toujours être pris au sérieux. Apprenez à reconnaître les signes les plus courants de commotion et demandez un avis médical d’urgence en cas de besoin.

Suspecter : Toute personne ayant reçu un choc direct ou indirect à la tête, au visage, au cou ou sur n’importe quelle autre partie du corps doit être examinée afin d’identifier tout symptôme d’une commotion cérébrale potentielle. Les symptômes peuvent apparaître jusqu’à 72 heures après le choc. Voici une liste non exhaustive des symptômes : maux de tête ou sensation de pression, nausées ou vomissements, perte d’équilibre ou étourdissements, troubles de la vision (déformée, floue ou double), sensibilité à la lumière et/ou au bruit, troubles de la mémoire (difficulté à se rappeler du traumatisme, et/ou des événements avant ou après), somnolence, confusion ou difficulté à se concentrer, et troubles du sommeil.

Protéger : Toute personne présentant un ou plusieurs symptômes doit immédiatement quitter le terrain. Il est important de consulter un médecin dès que possible, et quoi qu’il en soit dans les 24 heures suivant le choc. Les symptômes de commotion cérébrale peuvent changer ou évoluer dans les minutes, heures, jours ou même semaines qui suivent le choc. Certains symptômes nécessitent un examen médical urgent. Les joueurs doivent suivre les recommandations de médecins pour ce qui est du retour au jeu. Aucun match ne mérite que l’on joue avec sa santé.

C. P.

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