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Hausse de la production américaine de pétrole de 2% en 2024

 

Les Etats-Unis, qui ne sont membres d’aucune alliance des pays producteurs de pétrole, ont augmenté leur production de 2% l’année dernière, alors que celle du gaz naturel est restée stable durant la même période, a annoncé l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), dans deux rapports mensuels distincts.

«La production américaine de pétrole brut a augmenté de 270.000 barils par jour (b/j) en 2024 pour atteindre une moyenne de 13,2 millions de b/j», a indiqué le rapport mensuel sur l’approvisionnement pétrolier de l’EIA, soulignant que «la quasi-totalité de cette croissance provient de la région permienne», où l’industrie du shiste est en plein boom, elle aussi.

«En 2024, la région permienne de l’ouest du Texas et du sud-est du Nouveau-Mexique a produit plus de pétrole brut que toute autre région, représentant 48% de la production totale de pétrole brut des États-Unis», détaille le même document, précisant que la production de cette région a également représenté la quasi-totalité de la croissance en 2024, avec une hausse de 370.000 b/j par rapport à 2023 pour atteindre une moyenne de 6,3 millions de b/j. 

Même si le nombre de plateformes de forages a été réduit dans l’ensemble de la région d’Amérique du Nord, en 2024, le bassin du Permien qui a perdu 26 appareils a continué à tourner à plein régime, avec une moyenne de 308 appareils de forages actifs, soit plus de la moitié des appareils en activité à travers tout le territoire américain.

«La production du Permien a progressé grâce à l’amélioration de la productivité des puits. Les producteurs ont utilisé des avancées technologiques telles que l’intelligence artificielle, la fracturation hydraulique électronique et les processus de forage automatisés pour optimiser leurs opérations», explique l’EIA, notant que les autres régions, à l’instar de celles d’Eagle Ford et de Bakken, ont contribué chacune à hauteur de 9% à la production totale de pétrole brut des États-Unis en 2024, leur production est restée globalement stable.

«La production d’Eagle Ford et de Bakken a affiché une croissance similaire, augmentant de 13.000 b/j pour atteindre 1,2 million de b/j. Le nombre de plateformes de forage dans la région d’Eagle Ford a diminué de 9 en 2024 pour atteindre une moyenne de 54, tandis que celui de Bakken a diminué de 2 pour atteindre une moyenne de 34», lit-on dans le même document.

La production du gaz naturel est restée, quant à elle, stable durant la même période, selon un autre rapport de l’EIA, qui fait état d’une profession de moins de 0,4 milliards de pieds cubes par jours (Gpi³/j ) par rapport à 2023 pour atteindre une moyenne de 113 Gpi³/j.

«En 2024, plus de gaz naturel a été produit dans la région des Appalaches du Nord-Est que dans toute autre région des États-Unis, représentant 31 %, soit 35,6 Gpi³/j, de la production de gaz naturel commercialisée», affirme le rapport mensuel de l’EIA sur le gaz, expliquant que la croissance de la production dans la région des Appalaches a ralenti ces dernières années en raison de la capacité limitée des pipelines pour transporter le gaz naturel vers les marchés de la demande.

Les baisse des prix du Henry Hub, qui ont atteint un niveau historiquement bas en 2024, ont aussi contribué à la baisse de la production dans les Appalaches, a affirmé la même source.

«Le prix spot du Henry Hub s’est établi en moyenne à 2,21 $ par million d’unités thermiques britanniques (MMBtu) en 2024, soit le prix annuel moyen le plus bas jamais enregistré pour le Henry Hub et 16 % inférieur à la moyenne annuelle de 2023», détaille le même document, notant, par ailleurs, que «la région du Permien, au Texas et au Nouveau-Mexique, représentait 22% de la production de gaz naturel commercialisée aux États-Unis en 2024 et a été à l’origine de la quasi-totalité de la croissance de la production américaine».

«En 2024, la production de gaz naturel commercialisée dans le Permien a augmenté de
12%, soit 2,7 milliards de pieds cubes par jour, pour atteindre une moyenne de 25,4 milliards de pieds cubes par jour», précise l’EIA.

Lyès M.

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