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Développement des régions du sud : L’Etat met les gros moyens

 

L’inauguration d’une faculté de médecine à Béchar, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa visite, jeudi dernier dans cette wilaya, est un important marqueur de la politique menée par l’Etat en direction du sud du pays.

Au-delà du fait que cette la nouvelle Faculté de médecine à l’Université Tahri-Mohamed de Béchar, d’une capacité de 2.000 places pédagogiques, soit la première du genre, dans une ville du sud, depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962, elle illustre le souci des pouvoirs publics à garantir une meilleure équité et équilibre régional.

Cet équilibre a commencé à se concrétiser à travers l’ouverture de centres universitaires dans plusieurs wilayas du Sud, dont certains ont rapidement accédé au rang d’université, disposant de plusieurs facultés et spécialités et d’un encadrement digne des attentes et des ambitions de l’Etat à garantir une formation de qualité et de meilleures conditions d’études.

La volonté des pouvoirs publics à assurer un meilleur équilibre régional ne se limite pas au développement du secteur de l’enseignement supérieur, mais elle s’inscrit dans un large éventail d’activité socioéconomiques à même de répondre aux besoins des populations de cette vaste région du pays, longtemps ignorée par les politiques gouvernementales successives.

Lors de sa visite à Béchar, le président de la République l’a rappelé : «Nous avons réalisé et nous poursuivons la réalisation de différents projets touchant à la vie quotidienne des citoyens à travers l’ensemble du territoire national, en tenant compte des priorités que nous devons hiérarchiser».

Le développement local durable exige, en effet, l’élimination des inégalités et des disparités entre les wilayas de la République.

Le premier mandat d’Abdelmadjid Tebboune s’est caractérisé par l’importance qu’il a accordée à de nombreuses wilayas marginalisées au cours des dernières décennies, dont dix wilayas ayant bénéficié de programmes complémentaires de développement, notamment Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et Tindouf.

Le véritable développement local équilibré s’effectue en activant davantage les investissements publics, de manière équitable, dans les domaines stratégiques et vitaux au profit de tous les citoyens, notamment l’électricité, le gaz, la construction de routes, le transport ferroviaire, la réalisation et la distribution de logements et résoudre les problèmes relatifs au foncier industriel et économique.

Il était de ce fait impératif de relancer l’investissement local afin que le citoyen en ressente les résultats.

Rencontre gouvernement-walis : un mécanisme d’évaluation et un outil d’aide à la décision

L’intérêt qu’accordent les plus hautes autorités du pays à l’équité, la justice sociale entre citoyens algériens et l’équilibre des régions, est souvent prouvé par la tenue de manière régulière de la désormais traditionnelle rencontre gouvernement-walis. 

La réalisation d’un développement territorial équilibré figure parmi les principaux défis de la rencontre gouvernement-walis présidée par le président de la République. 

L’objectif, c’est de réconcilier harmonieusement les deux impératifs de rétablissement d’un équilibre durable du territoire et son adaptation aux exigences de la relance économique.

Le programme dédié aux zones d’ombre dont le budget a atteint plus de 341 milliards de DA a permis la réalisation de plus de 29.000 projets, soit 98,7% des objectifs prévus.

En outre, la création des sept wilayas déléguées a permis de lancer une nouvelle dynamique de développement visant à corriger les insuffisances dans ces régions et à mieux prendre en charge les préoccupations de leurs habitants.

En tous cas, le soutien de l’Etat au développement local est concrétisé via le programme de soutien au développement social et économique des collectivités locales.

Ces programmes, financés par le budget de l’État et le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales, ont bénéficié d’un montant global de 728 milliards de DA durant la période 2020-2024, permettant d’enregistrer plus de 63.374 opérations de développement à caractère local.

Dans un autre registre, l’on doit évoquer la nouvelle approche participative qui a contribué à mieux identifier les besoins des populations et à orienter plus efficacement les projets de développement, à travers une consultation élargie avec les députés des deux chambres, les représentants de la société civile, ainsi qu’un dialogue constant avec l’Instance du médiateur de la République et d’autres institutions constitutionnelles.

La poursuite du soutien au développement local nécessite l’ancrage d’une dynamique économique basée sur la valorisation des capacités locales, créant ainsi de la richesse et des emplois.

Un renouveau tangible dans la réalisation des projets économiques locaux, en particulier après la révision du cadre juridique qui a instauré des principes de modernité, de transparence et de stabilité juridique.

K. B.

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