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Coup d’envoi ce soir de la 14e édition du Festival culturel international de musique symphonique à Alger

 

La 14e édition du Festival Culturel international de musique symphonique s’ouvre ce soir à l’Opéra Boualem-Bessaih d’Alger, un événement majeur du calendrier culturel, qui se poursuivra jusqu’au 23 avril prochain et verra la participation de nombreux artistes issus de 17 pays des cinq continents.

Cette édition se distingue par la participation exceptionnelle du Venezuela en tant qu’invité d’honneur, à l’occasion du cinquantenaire de la création de son orchestre symphonique national, marquant une nouvelle étape dans le renforcement des relations culturelles entre Alger et Caracas.

Organisé sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, le festival ambitionne de consolider la scène artistique algérienne et de faire d’Alger, un carrefour international pour la musique symphonique. Selon Abdelkader Bouazzara, commissaire du festival, le soutien logistique et organisationnel apporté par le ministère a été déterminant pour garantir le succès de cette édition, inscrite dans une démarche de rayonnement culturel et d’ouverture sur les expressions musicales du monde.

La quatorzième édition du festival revêt également une dimension solidaire et sera marquée par une halte symbolique en soutien au peuple palestinien, une réaffirmation de l’engagement de l’Algérie envers cette cause juste, dans un contexte de poursuite de la guerre génocidaire dans la bande de Ghaza. Cette soirée conjuguera musique et poésie pour exprimer les liens humains et culturels profonds entre l’Algérie et la Palestine.

À cette occasion, l’orchestre symphonique algéro-vénézuélien interprétera l’œuvre immortelle de la légendaire chanteuse libanaise Fairouz «Zahret El Madaen» (La Fleur des cités), et revisitée par la talentueuse artiste algérienne Neda Errihane, qui y insufflera une émotion particulière.

Le comédien Hassan Kechache livrera, quant à lui, un extrait poignant du célèbre poème de Mahmoud Darwich : «Passez entre les mots passants», offrant un moment de poésie engagé, vibrant d’émotion et porteur d’un message de résistance.

La clôture du festival sera aussi marquée par l’interprétation de la pièce musicale «Les Nuits de Palestine», du compositeur palestinien Hakam Abdel Rahman. Cette œuvre évoque, à travers ses notes puissantes et sensibles, les souffrances et l’espoir d’un peuple en quête de liberté.

Pendant toute la semaine, le public vibrera au rythme de la musique symphonique avec plus de 300 artistes issus d’Italie, d’Autriche, de France, d’Allemagne, du Danemark, de Russie, du Japon, de Corée du Sud, de Syrie, de Tunisie, d’Égypte, du Mexique, d’Afrique du Sud et, bien sûr, du Venezuela. En plus de la capitale où un spectacle a sublimé les rues d’Alger en avant-goût du grand spectacle d’ouverture par l’orchestre symphonique du Venezuela, «Au bonheur des passants». Les villes d’Oran et Koléa accueilleront également des concerts, élargissant ainsi la portée de l’événement à l’échelle nationale.

Le concert d’ouverture, prévu ce soir, sera dirigé par trois chefs d’orchestre de renom : Lotfi Saïdi (chef d’orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger), Zahia Ziouani (cheffe d’orchestre, fondatrice de l’orchestre Divertimeto) et Enluis Montes Olivar (chef d’orchestre vénézuélien), symbole d’un dialogue artistique entre l’Algérie et le monde.

Fidèle à sa vocation pédagogique, le festival proposera également des ateliers de formation et des masterclass au profit des étudiants des instituts algériens de musique. Ces sessions seront encadrées par des maestros internationaux et visent à perfectionner les compétences techniques et scéniques des jeunes musiciens algériens leur offrant ainsi l’opportunité d’échanger avec des musiciens de renommée internationale, dans un esprit d’apprentissage, de collaboration et de créativité.

R. M.

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