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La communauté internationale impuissante face au génocide et crimes de guerre

La guerre génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza boucle aujourd’hui un an avec pour bilan, des milliers de morts et de blessés, des centaines de milliers de déplacés, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité impunis.

En effet, plus de 41.870 Palestiniens ont été tués, et 97.166 autres ont été blessés par les forces armées de l’entité sioniste, selon le bilan officiel des autorités sanitaires palestiniennes, qui font état de plus de 10.000 disparus sous les décombres. Environ 2 millions de personnes ont été déplacées à travers la bande de Ghaza, où il n’existe plus de lieu sûr pour des civils livrés à la faim, au froid et dépourvus d’un minimum de conditions de soins.

Le bilan de l’entité sioniste ne se résume pas à ces chiffres qui ont choqué l’humanité, y compris dans les pays où les gouvernements et les régimes en place soutiennent ouvertement l’occupation sioniste et lui garantissent l’immunité au sein de l’Organisation des Nations unies.

La guerre génocidaire à Ghaza, c’est aussi une enclave réduite en ruine, sans système de santé qui fonctionne pour prendre en charge les blessés des frappes sionistes.

Sur les 38 hôpitaux que comptait la bande de Ghaza, 23 sont hors service, dont certains ont été transformés en poste avancés des troupes terrestres sionistes.

Le secteur de la Santé dans l’enclave assiégée «a subi des pertes importantes, avec 986 professionnels de la santé tombés en martyrs pendant l’agression» sioniste en cours depuis le 7 octobre 2023. En outre, 130 ambulances sont devenues inutilisables, ont affirmé les mêmes sources à l’agence de presse palestinienne Wafa.

Les membres de l’ONG Médecins sans frontière (OMS), ou encore ceux des autres organisations humanitaires onusiennes, n’ont pas été épargnés par les attaques ciblées de l’armée sioniste, qui a restreint l’accès aux camps de déplacés et aux hôpitaux de campagnes, dont certains ont été la cible de bombardements meurtriers durant l’été dernier.

Ces restrictions touchent aussi l’aide alimentaire internationale qui entre par les seuls passages frontalier avec l’Egypte.

Une situation, qui fait le nid des maladies liées au manque d’hygiène et d’eau, comme le choléra et la polio. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé récemment une vaste opération de vaccination en faveur de dizaines de milliers d’enfants palestiniens, mais l’entité sioniste a empêché les équipes médicales d’accéder à certaines zones de la partie nord de la bande de Ghaza.

 

Crimes de guerre, crimes contre l’humanité

Pour empêcher la vérité sur ses massacres quotidiens à Ghaza, l’entité sioniste essaie vainement de faire taire les porteurs de voix des Palestiniens, assassinant 175 journalistes depuis un an.

Sur le plan diplomatique, les choses n’ont pas avancé d’un iota, l’entité sioniste continuant de saper les efforts des médiateurs régionaux et internationaux, en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et durable.

Derrière ce sabotage des négociations, il y a cette volonté des dirigeants de l’entité sioniste de poursuivre sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien qu’elle a privé de sa terre et qu’elle empêche aujourd’hui de pouvoir disposer d’un Etat autonome et indépendant aux frontières de 1968, ayant pour capitale El-Qods-Est occupée.

L’intensification des frappes sionistes contre la bande de Ghaza et ses derniers appels à la population ghazaouie de quitter certains quartiers dans le nord de l’enclave palestinienne sont l’illustration d’une guerre génocidaire, partie pour durer, malgré les décisions de la Cour de justice internationale appelant l’entité sioniste à arrêter immédiatement sa guerre, ses dirigeants accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Cet état de fait est la résultante de l’incapacité de la communauté internationale à imposer sa voix au sein d’un Conseil de sécurité onusien acquis à l’entité sioniste. Le veto américain est un blanc-seing pour l’entité sioniste qui poursuit ses crimes contre les Palestiniens, aussi bien à Ghaza qu’en Cisjordanie occupée, où se déroule une guerre silencieuse, loin des projecteurs de médias et des organisations de défense de droits de l’homme.

Dans cette partie de ce qui reste du territoire palestinien, les forces sionistes mènent ont tué plus de 400 palestiniens et mène une vaste campagne d’arrestations. Quotidiennement, des colons prennent d’assaut des villages palestiniens isolés pour expropriés leurs occupants, protégés par les forces sionistes qui détruisent parfois tout sur leur passage.

Le porte-parole de l’Autorité des affaires des prisonniers et des libérés palestiniens, Thaer Sheritah, a indiqué dans une interview accordée à l’APS que «l’armée d’occupation mène quotidiennement des opérations d’arrestation dans divers territoires palestiniens occupés, de manière brutale. Cela commence par cibler une maison, où les soldats d’occupation font irruption en défonçant les portes et en semant la terreur parmi les habitants et en recourant à tous les moyens de violence, tels que les passages à tabac et les agressions physiques. Les occupants forcent ensuite les habitants à se rassembler dans un endroit précis, où des fouilles corporelles sont exécutées, en plus de la destruction des biens de manière provocatrice et vindicative, et ce, pendant plusieurs heures».

«Le détenu est transporté dans des véhicules militaires vers un endroit de l’armée, puis au centre de détention ou d’investigation avant d’être transféré dans l’une des prisons centrales où commencent les procès fictifs basés sur des ordres militaires racistes et des lois visant uniquement à opprimer les Palestiniens et à se venger d’eux. A travers ces étapes, le détenu est soumis à toutes formes de torture, de maltraitance et d’humiliation, faisant de son arrestation, dans tous ces détails, une opération criminelle complexe en violation des lois internationales et des droits de l’homme».

Les violations des droits de l’homme, du droit international n’a rien de nouveau, mais cette guerre génocidaire a révélé au monde de quoi l’entité sioniste est capable et comment les intérêts géopolitiques étroits peuvent laisser faire ce génocide, quitte à provoquer un conflit régional.

Sophia Raïs

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