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La numérisation de l’administration et la lutte contre la traite des personnes examinées en réunion du gouvernement

 

Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé, hier, une réunion du gouvernement consacrée à l’examen des moyens de renforcement des mesures prises en matière de modernisation de l’administration publique et de simplification et d’amélioration des procédures administratives à travers le processus de numérisation. Les progrès réalisés en matière de simplification des procédures administratives et les différentes mesures proposées pour améliorer le cadre juridique y afférent ont été examinés afin d’assurer la consolidation des acquis et de garantir l’amélioration de la qualité des services fournis aux citoyens. 

En effet, dans une démarche visant à se mettre au diapason du développement accéléré des technologies de l’information et de la communication, tout en répondant aux exigences des citoyens, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a amorcé le processus de transformation numérique pour mettre fin à la bureaucratie et lever les entraves administratives qui freinent les investissements.

Dans ce cadre, et en application des instructions du président de la République, au titre du 25e engagement de son programme, à savoir «réaliser une transformation numérique pour améliorer la communication, généraliser l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les administrations publiques et améliorer la gouvernance du secteur économique», le ministère de l’Intérieur poursuit sa démarche de modernisation des administration publiques et d’amélioration de la qualité du service public.

En matière de démocratie participative, une plateforme a été développée afin de permettre aux citoyens de donner leurs avis et de participer à la prise de décision, a souligné le ministre de l’Intérieur, M. Brahim Merad, estimant que «le principal défi pour les Collectivités locales est de réussir à tirer parti de la technologie pour mettre en place un système capable de valoriser les ressources du territoire et de réaliser la complémentarité entre les différents intervenants».        

Par ailleurs, et dans le cadre du parachèvement du dispositif juridique et institutionnel national relatif à la prévention et à la lutte contre la traite des personnes, et en vue d’assurer sa cohérence avec les engagements internationaux de notre pays en la matière, le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif fixant le mécanisme national de prise en charge des victimes de la traite des personnes, pris en application de la loi n° 23-04 du 7 mai 2023 relative à la prévention et à la lutte contre la traite des personnes, et ce, à travers un ensemble de mesures et de procédures visant à assister, protéger, prendre en charge et accompagner les victimes dans leur réinsertion sociale.

L’Algérie a renforcé son arsenal juridique dans sa stratégie de prévention et de lutte contre la traite humaine. Au sens de la loi n° 23-04 du 7 mai 2023, il est entendu par la traite des personnes, «le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil d’une ou de plusieurs personnes, par la menace ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte…». Le texte inclut la prostitution, l’asservissement ou le service forcé, l’esclavage, le mariage forcé et l’exploitation économique ou sexuelle.

Sur un autre registre, le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif portant déclaration d’utilité publique l’opération relative à la réalisation de la liaison ferroviaire Hassi Mefsoukh-Mostaganem, et ce, afin d’alléger la pression sur les infrastructures portuaires de l’Ouest du pays et de renforcer les services de transport par la connexion des villes traversées par cette ligne ferroviaire.

K. B.

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